C’est un rapport très utile qui permet aux élus du CSE d’apprécier la situation sociale de l’entreprise, qu’elle soit actuelle ou future, de noter les réalisations effectuées et de mesurer les changements opérés par la Direction.

Dans les entreprises d’au moins 300 salariés, l’employeur se doit de soumettre tous les ans au Comité Social & Économique un bilan social de l’année écoulée et des 2 dernières années passées. Ce rapport donne lieu à une information / consultation des élus et doit être présenté dans les 4 mois suivant la fin de la dernière des années présentées.

Le bilan social se présente sous la forme d’un document écrit et comporte en majorité des données chiffrées.

Il se révèle être une véritable photographie de la situation sociale de l’entreprise puisqu’il contient les informations suivantes :

  • l’emploi avec les effectifs, les embauches et sorties (dont la nature des départs), les promotions, le niveau d’absentéisme,etc
  • les rémunérations et les charges accessoires (masse salariale annuelle, rémunération mensuelle, hiérarchie des rémunérations, etc)
  • la formation professionnelle : formations engagées et plan de formation
  • les conditions d’hygiène et de sécurité (accidents du travail, réunions et actions du CHSCT, activité de la médecine du travail, etc)
  • les relations professionnelles avec les IRP (nb de réunions, accords signés, etc)
  • les conditions de vie des salariés et de leurs familles

La majeure partie du droit applicable dans les entreprises, et qui ne relève pas de la convention collective ou de branche, est un droit négocié.
Mais négocié par qui ? Le CSE, les syndicats ?
C'est en général le fruit d'un travail commun...

Même si les accords d'entreprise sont généralement négociés par les organisations syndicales, le comité d'entreprise a tout de même un rôle à jouer puisqu'il est au minimum consulté lors de la signature d'un accord.

La convention collective : une base de négociation

La convention collective reste impérative dans 4 domaines :

  • salaires minima
  • classifications
  • garanties collectives en matière de protection sociale
  • mutualisation des fonds au titre de la formation professionnelle

Les accords d'entreprise apportent ainsi des avancées plus favorables sur ces sujets. Pour tous les autres thèmes, l'accord d'entreprise négocié peut s'avérer moins avantageux que la convention collective.

Qui négocie?

Ce sont les organisations syndicales représentatives au sein de l'entreprise qui sont invitées à la table des négociations.

En l'absence de délégués syndicaux, les élus du CSE peuvent être habilités à négocier et si l'accord de branche l'autorise.

C'est en général à l'initiative de la Direction que de nouveaux accords sont discutés, mais les organisations syndicales peuvent également demander la révision d'accords existants (avenants). L'évolution de la législation impose également aux entreprises de négocier des accords en lien direct avec les enjeux sociaux actuels (égalité homme/femme, santé au travail, séniors).

La complémentaire familiale obligatoire Est devenue le gie ipeca/msae (fusion de l'institut de prévoyance ipeca et de la Mutuelle msae) au 1er janvier 2021.

Une œuvre sociale qui a aussi son importance c’est la couverture sociale complémentaire non cadre et non forfaité. En effet depuis 2003, l’accord sur la couverture sociale complémentaire a été mis en place, signé par les organisations syndicales et la direction générale, il permet de couvrir tout ou partie des frais de santé engagés et supportés par les adhérents. La Complémentaire IPECA/MSAE gère l’ensemble du contrat de base défini dans l’accord, auquel viennent s’ajouter les options permettant de compléter les remboursements du régime obligatoire de la sécurité sociale. Des facteurs essentiels guident le conseil d’administration du GIE IPECA/ MSAE :

  • Ramener le reste à charge des adhérents au plus près de 0 euros.
  • Respecter les règles de gestion déterminée par A.C.P.R (autorité de contrôle prudentiel et de résolution)
  • Tout simplement apporter aux adhérents une couverture sociale complémentaire d’un bon rapport qualité/cotisation tout en assurant l’amélioration et la pérennité de celle-ci, les nouvelles règles de gestion et plus particulièrement celles de la fiscalité qui alourdissent fortement les charges de la mutuelle, rendent l’exercice difficile. Toutefois, force est de constater que les efforts conjugués des adhérents et des membres du conseil d’administration par leur engagement permanent permettent de préserver les valeurs mutualistes : Solidarité et proximité.
  • Le soutien à l'action sociale et à la prévention (Mutuelle MSAE de livre 3).


Pour la section IPECA/ MSAE du site de Rochefort :
Le groupe de gestion est composé des membres suivants :

  • Myriam DANET, déléguée, Poste : 8679
  • Stéphane BONNEAU, administrateur et délégué, Poste : 8445
  • Régis COMBEAU, administrateur et délégué.
  • Jean-Marie MICHAUD, délégué.

Actualités :

  • Dans la suite de la fusion SOGERMA/ AEROLIA :
    Le personnel de STELIA-COMPOSITES est couvert depuis le 1er janvier 2017 par la MSAE devenue IPECA/MSAE au 1er janvier 2021.
  • D’autre part le GIE  IPECA/MSAE de part sa proximité propose une surcomplémentaire aux cadres et forfaités.